Yes, I want to talk about the famous agenda… The one of the minister that we impose on ourselves for our children, while they have difficulty choosing between a blue glass and a pink glass… Let’s talk about the management of extracurricular activities! How do you do it?

Do you really want to spend your weekends on an arena bench when your child is not even 6 years old? Of course, that’s up to you. Here, I’m going to share with you what we decided as a family.  test

Don’t overinvest in your children

Daycare, school, it’s extremely tiring for young children. They’re already burned out from their day. Mine go to bed between 6:30 and 7:30 p.m., so it’s complicated to go out during the week without burning them out. 

And yes, when we have been good at a sport or an art, we often want to pass that on to our children. Let them see how much of a plus it is to know how to play music/act, to do high-level sports… Except that it’s not necessarily their thing. So it’s better to wait until they verbalize it. 

I’m not a parent who’s going to make their children athletes or virtuosos because I decided so. They’ll decide for themselves if they’re interested. Sometimes, it’s difficult, I think, because we see traits in our children that remind us of our strengths, our assets when we were young… So we’d like to exploit them in them, for them to do something with their gift or talent. Except no, it’s not up to us to decide, it’s up to them. They’ll do it! Or not. It’s not up to us to decide. But opening them up to a variety of activities, letting them discover different things, yes. Of course!

 

Wallet

An activity is often expensive. Fortunately, extracurricular activities are not, and neither are those in the city. So I would advise waiting until your child verbalizes that he wants to play hockey, or until his education provider mentions that he has the potential to be an athlete to go to a pro club. Because it will cost you a fortune. I will take out the cash without a problem if there is a reasoned and reasonable request, otherwise, no. 

I recommend going to do free and open activities in your city: if there is a gym or an arena, an indoor swimming pool: you are in business! Accompany your children until they want to pursue their dream of becoming the new Steffi Graf (yes, I was born in the 1980s) or the new Zidane (I don’t know if this is the best example… But you get the idea!). If they want to go to the Voice too, I will support them. But hey, you see we have time to think about it and see it coming for private singing lessons. 

Choosing an activity

Let’s get this straight right away. I am fully committed to my children flourishing through a sporting or artistic activity. Really. I will support them according to their interests and open them up as much as possible to varied activities so that they have something other than academics in life. It is even fundamental in our family philosophy. I myself flourished greatly through music and theater, as a child, teenager and young adult. I loved it so much that it almost became a career for me! On the other hand, I do not want to impose an activity on my children that they do not want to do.

So here’s how my partner and I chose the activities: when the kids are in daycare: none. They’re too young. I can already hear you, as an astute reader, saying: « but but but!! Don’t you make them burn off their energy? » Well yes! We go out often! We go skating, we go sliding, we go snowshoeing or take walks! We go to the public pool, we go to the water games, we go to the soccer field during free time. We go listen to stories at the library, we choose books. I try to go to the museum from time to time (too little for my taste). I would like to take them to concerts more often. BUT! No, I don’t sign them up for an activity before school.

My 8 year old has been enrolled in piano since last year. I can see that he has some talent, but there is a fine line between wanting him to do it because I think he has talent and I have hopes for him, and his own interest. For the moment, he really likes it. But if one day he wants to stop, I will force myself because I would find it a shame if he stopped, with his abilities, but I will let him stop… It is his thing, not mine. And then, he can start again one day if he wants to. He has also been enrolled in the school choir (he likes music) since this year and in soccer at school. These last two activities take place at school during lunch time and therefore do not require any involvement from the parent, which is very convenient.

Mon 6 ans a une énergie sans fin. L’année dernière, il a fait du karaté gymnique et je voyais bien qu’il avait aussi un certain talent. Bon, l’horaire n’était pas idéal et le coût non plus, alors on a arrêté. Mais cette année, je suis bien décidée à le laisser expérimenter plusieurs sports pour qu’il se dépense et qu’il trouve ce qu’il aime. Il est donc inscrit au cirque (oui, je suis chanceuse, c’est en parascolaire sur l’heure du dîner aussi… ) et au multisports à l’école également. En plus, ne sachant pas s’il y aurait beaucoup d’activités proposées à l’école cette année, j’avais décidé de l’inscrire au karaté en plus à la fin des vacances d’été. Mais c’est un karaté encore plus proche de chez nous et moins cher. C’est bien les cours à la session, ça permet de voir si l’enfant aime ça sans se tanner. 

Ah, pis parlons-en de l’asprit de cours de piscine! Si tu as réussi à avoir un cours pour tes enfants, bravo, tu es en possession du Saint-Graal. Personnellement, j’aurais aimé que mes enfants apprennent à nager comme du monde, mais j’ai jamais réussi à avoir une place. J’ai donc abandonné. Mon 8 ans sait nager parce qu’on lui a appris nous-même. Il sait depuis cet été. Il est pas encore rendu à la nage papillon, mais ça va, il se débrouille, il nage, il ne coule pas. Mais bref. Je comprends que c’est angoissant au Québec de voir nos enfants de 7 ans avoir des flotteurs et d’entendre les terribles noyades. À mon avis, cela fait longtemps que ce devrait être enseigné à l’école…. (Sauf que y a pas de prof… Y a pas de chauffeurs d’autobus pour les conduire à la piscine… Y a pas de prof de piscine non plus, sont toutes à l’école eux aussi…). Non, c’est vraiment un problème, pis lance-moi pas là-dessus!

Moi aussi, j’en ai fait des erreurs!

J’ai inscrit mon grand alors qu’il avait 4 ans à un cours de soccer au privé, où visiblement, le but était de repérer de futurs athlètes, ce que mon enfant n’était pas. Je ne suis pas rancunière du tout, mais je crois qu’à 4 ans, le but est de s’amuser, pas de performer! Donc j’ai compris que le soccer, ce serait en période libre au terrain couvert (on est chanceux! On peut y aller la fin de semaine, c’est gratuit et c’est le fun!) pour botter des ballons et marquer des buts si l’envie nous en prend. Sans plus de pression.

J’ai dit que j’ai inscrit mon plus vieux au piano l’année passée. J’avais aussi inscrit le petit frère, qui avait à l’époque 5 ans. Mauvaise idée. Il n’avait pas trop le goût d’être là. Il commençait déjà la maternelle et les apprentissages obligatoires. Je crois qu’il se serait passé de celui-là. La prof m’a dit qu’il était un peu trop jeune. On a arrêté à la fin de la session. Je voulais voir s’il aimerait ça, le piano, la musique. Parce que non, même si j’en ai fait, je ne me sens nullement d’attaque pour apprendre à mes enfants. Je ne suis pas prof. Je ne suis pas patiente pour certains trucs. ET non, ça ne s’apprend pas tout seul non plus, c’est illusoire de penser ça. Bref! Il était quand même trop jeune pour un test de l’intérêt. S’il me reparle d’une activité artistique, je vais l’inscrire avec plaisir. Pour le moment, il verbalise qu’il aime mieux les activités physiques. Alors, c’est ça pour lui!

 

Tu finis ce que tu as commencé

Je parle ici des enfants démissionnaires. Des enfants qui n’aiment pas l’activité qu’ils expérimentent. Ils y sont allés deux fois: ils savent déjà qu’ils n’aiment vraiment pas ça. Je comprends. Je les soutiens dans leur non-choix! C’est bien dans la vie de savoir ce qu’on n’aime pas. Ça permet de mieux se connaître. Mais non, on n’abandonne pas un cours au milieu. Même si on n’aime pas ça. Il n’y a aucune raison d’abandonner, sauf si vraiment il y a un GRAVE problème. Voilà ma philosophie. 

Si ton enfant veut abandonner son activité de sport de combat avant le 3e cours: tiens ton bout! S’il y a un problème d’égo, il va s’en remettre. S’il a de l’anxiété de performance, il faut confronter l’anxiété et ne pas fuir devant l’exposition au problème (je crois que c’est un discours de psychologue… En tout cas).

Explique-lui que dans la vie, c’est très important de finir ce qu’on a commencé. Moi des fois, je commence le souper, mais je trouve la recette difficile, longue et compliquée et ça me tente pas de la finir. Je finis quand même. J’ai la satisfaction d’avoir quelque chose à manger après ça. Et le reste de la famille aussi. C’est pareil pour n’importe quel effort, on est toujours satisfaits d’avoir été au bout de quelque chose. Même si ce n’était certainement pas la meilleure chose qu’on ait fait de notre vie, ni la plus palpitante.

Moi mes parents ont cédé… Je faisais une crise de nerfs littéralement pour ne pas aller à la danse classique. J’ai toujours détesté la danse classique (du moins, en faire, j’aime mieux préciser). Je ne me sentais pas gracieuse du tout à 4 ans (alors qu’à 39, HAHAHA – rire démonique). Mais surtout, on m’obligeait à mettre des collants. Je détestais les collants comme personne. Ça me grattait, je trouvais ça insupportable. Alors je hurlais et pleurais et me roulais par terre dans le vestiaire. J’ai gagné. Mes parents ne m’ont plus apporté à la danse après 3 cours. Je ne suis pas devenue une personne démissionnaire à cause de ça. Mais j’aurais pu. En plus j’ai un immense regret de ne pas être devenue danseuse étoile (c »est une BLAGUE! ). Maintenant, j’adore les collants, sans farce, ça permet d’avoir le « muffin top » de grossesse x 3 tranquille sous une robe. Bon tu vois l’idée. Ne fais pas comme mes parents. Tu pourrais scraper un des nombreux potentiels de ton enfant, en plus de lui envoyer le message que quand ça ne nous tente pas, on a juste à plus se forcer! Tu veux pas ça.