Ce que Bougeotte et Placotine comprend du marketing (et que bien des marques oublient)

Ce que Bougeotte et Placotine comprend du marketing (et que bien des marques oublient)

Derrière les franchises à succès, une stratège du quotidien qui ne croit pas aux recettes magiques.

Sarah Baribeau, fondatrice et pdg de Bougeotte et Placotine, des centres de remises en forme pour femmes enceintes et jeunes parents ne rentre dans aucun moule. Et c’est justement pour ça que ça fonctionne.

Quand on parle avec elle de marketing, on oublie vite les funnels parfaits, les pages de vente savamment optimisées et les routines matin-5h00-à-la-lettre. Ce qu’elle cherche? Rester proche de sa communauté, éduquer, vulgariser, et surtout : ne jamais faire semblant.

Et ça se sent.

Aujourd’hui, Bougeotte et Placotine, ce sont 9 franchises (bientôt 12), un ancrage territorial fort, une communauté de mamans fidèles, et une présence assumée sur Instagram, TikTok, dans les journaux, et même à la télé.

Mais pas de marketing miracle ici. Plutôt une stratégie faite d’ajustements, de tests, de gros bon sens et d’une profonde connaissance de sa clientèle.

  1. Les vraies affaires : à qui on parle et pourquoi?

« Ma cliente, c’est une maman. Elle est bombardée d’infos. Elle n’a pas le temps de lire 1000 posts. Elle veut savoir : ça m’aides-tu ou non? », explique Sarah.

La clientèle cible de Sarah est claire, mais complexe : il faut être utile, mais aussi rassurant. Inspirer, sans tomber dans le superficiel. Se distinguer dans un univers saturé de promesses à deux cennes et de conseils bidon de remises en forme.

Kinésiologue, Sarah veut que ses communications soient éducatives, engageantes, valides. Et elle le fait bien : infolettres personnalisées, capsules informatives, présence dans les groupes Facebook locaux, interventions dans les cliniques, podcasts… 

Mais son plus grand défi? Trouver le bon dosage entre l’exposition de soi et la construction d’une marque qui tient debout sans elle.

  1. Une stratégie de contenu qui respire le terrain

Sarah a testé plusieurs formats : blogues, carrousels, TikTok, capsules YouTube, infolettres thématiques (dont une spéciale course à pied!)

Elle produit son contenu avec ChatGPT comme bras droit, mais garde la création pour elle. Pourquoi? Parce que c’est là qu’elle connecte avec sa communauté. « Vulgariser, c’est ma force. Je ne veux pas que ma marque dépende de mes humeurs, mais je veux que le ton reste cohérent, humain. »

Sa priorité? L’organique. Pas parce qu’elle refuse le payant (elle vise la télé, les journaux, les bannières, les placements stratégiques), mais parce que l’organique permet de bâtir une vraie relation.

  1. Une voix claire, même quand elle fatigue

Sarah Baribeau le dit elle-même : elle aime créer. C’est ce qu’elle garde, même quand le temps manque. Parce que c’est là qu’elle connecte, qu’elle explique, qu’elle peut s’assurer que son “why” est toujours au centre des communications.

« J’ai pas toujours le budget [pour le déléguer]. Mais surtout, c’est un de mes talents : vulgariser. J’y tiens. C’est ce qui me permet de rester proche de ma clientèle. »

Pas question de déléguer n’importe quoi, ni de tout automatiser. Elle veut que le lien reste vrai. Que la marque parle à des vraies personnes. Et pour ça, il faut que le contenu respire le vrai.

  1. Ce que les marques qui parlent aux parents devraient retenir

  • Les parents ne rentrent pas dans un moule. Alors ton marketing non plus.

  • L’authenticité, c’est pas juste une tendance. C’est ce qui permet de se distinguer dans le bruit.

  • L’organique, quand il est fait avec tête et émotion, vaut bien plus qu’une campagne bien rodée mais froide.

  • Les marques qui osent le ton personnel, les coulisses, la transparence, sont celles qui gagnent la confiance.

Bougeotte et Placotine ne suit pas la recette. Et c’est ce qui fait sa force.

Si ta marque parle aux parents, inspire-toi de ça : ose la nuance, les imperfections. Arrête de parler à une foule, et commence à parler à des gens. Peu importe que tu sois big ou non. 

C’est là que le lien se crée. Et que ton contenu arrête d’être du bruit.

Bougeotte et Placotine propose des cours de mise en forme, mais aussi des discussions sur des sujets liés à la parentalité dans ses succursales. Pour en savoir plus : https://bougeotteetplacotine.ca/

Les fournitures scolaires version bébé fafa

Les fournitures scolaires version bébé fafa

Les fournitures scolaires, version simplifiée tout en restant riche! (ou pas trop pauvre)

La rentrée arrive, et avec elle, cette fameuse liste de fournitures qui te fait réaliser que t’es pas encore millionnaire. Mais cette année, on va jouer ça en version simplissime et surtout, sans vider ton portefeuille. Prête à transformer la corvée en mission commando? Let’s go!

1. Fais de tes enfants des agents spéciaux

Avant de mettre un pied dans un magasin, il faut faire l’inventaire. Et là, je ne te parle pas d’une petite fouille rapide. Non, non. On parle d’une chasse au trésor digne d’Indiana Jones… dans ton propre salon. Fais-leur vider les tiroirs, déterrer les crayons oubliés, et retrouve ce cahier qui traîne depuis l’an passé (celui qui a juste trois pages de gribouillées). Bonus : fais-leur croire que c’est l’fun. Genre, tu leur dis qu’ils sont en mission secrète pour sauver la planète. Parce que oui, chaque crayon recyclé, c’est une victoire pour ton compte en banque, et ça réduit le gaspillage!

Mes enfants adorent prendre une feuille et essayer chaque feutre pour savoir s’il est encore bon ou pas. Tu l’essaies et tu le sacres aux vidanges le cas échéant! (Pour ta gouverne, sache que tu peux aller les porter au Bureau en gros, ils les recyclent! Oui, oui vrai de vrai! Manque pas ta B.A du mois!)

Ensuite, direction le magasin. Mais attention, là, on ne rigole plus : ils deviennent les maîtres de la liste. Toi, tu supervises avec un café en main. Eux, ils courent partout pour trouver leurs affaires. Résultat? Ça leur donne un peu de contrôle (et ça t’évite une scène de fin du monde devant les stylos de couleur).

2. Le magasinage : version parent ninja

On va se le dire : acheter des fournitures scolaires, ça peut te ruiner si tu joues pas intelligemment. Alors, règle numéro un : oublie les marques fancy. À moins que tu veuilles vraiment gaspiller ton cash sur des crayons qui brillent dans le noir (spoiler : ils brillent pas vraiment), va direct vers les marques maison. Sérieux, une efface blanche, c’est une efface blanche. Ton kid va la mâchouiller dans deux semaines de toute façon. Ou la couper.

Donc magasine les prix. Avant, mon chum allait tout le temps au Bureau en gros. J’aime les défis et je me suis lancée de payer de moins en moins chaque année (en même temps, je vais être honnête, c’est logique, tu accumules chaque année et tu recycles, donc tu as toujours un peu de stock à passer). Donc, les meilleurs prix? Chez moi, c’est au Jean Coutu. Oui, oui, je te jure. Mieux que le dollo, mieux que le Bureau en gros. J’ai réussi à équiper mes deux tornades pour 55$ tout compris cette année. Pis avec ce qui reste, tu peux te payer un café (double crème, double sucre, on va pas se priver). Ou juste mets-le dans le REEE! Y a pas de petit profit.

3. Les étiquettes, c’est pour les amateurs : Vive le Sharpie!

Ah, les étiquettes… T’sais, ce moment où tu te dis que c’est vraiment la pire invention après le sac de chips qui se déchire jamais comme il faut. Mais attends, t’es pas obligé de subir ça. Solution miracle : le Sharpie. Sérieux, prends un marqueur noir pis écris direct sur tout. TOUT. Sac à dos, boîte à lunch, crayons, même l’étui à crayons en tissu. Écris direct dessus. Laisse tomber les étiquettes qui finissent par se décoller dans la première semaine. Comme d’habitude, je fais participer mes petits tannants. Ils doivent identifier eux-mêmes leurs choses, et ce, depuis la maternelle. Ça fait pratiquer l’écriture en même temps! Pis moi je supervise vaguement. Pis si t’as envie de pousser ça à l’extrême, tu peux même leur tatouer le nom sur le bras (joke… ou pas). Moi je ne fais pas, j’ai un petit smatte qui aime bien pousser les limites. Y a des bonhommes de dessinés sur son cadre de lit… Au Sharpie. (Il a aussi décidé de faire pipi debout dans un petit bac à jouets de sa chambre une fois… Bref, tu connais tes enfants.)

En fin de compte, avec ces petits trucs, la rentrée va te sembler beaucoup moins stressante et beaucoup plus drôle. Et qui sait, tu pourrais même devenir la ninja du magasinage scolaire. Bon, j’exagère peut-être un peu, mais t’as compris l’idée. Bon succès!

 

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Déconnecter pour mieux reconnecter

Déconnecter pour mieux reconnecter

C’est l’été, les enfants sont en vacances, et tu te dis : « Tiens, pourquoi ne pas aller camper au fond du bois, loin de tout et surtout, loin de ce monstre insatiable bouffeur de temps qu’est l’internet? » Spoiler : c’était une super idée! Oui, jusqu’à ce que tu réalises que c’est toi l’insatiable… et ton besoin de données.

Il y a deux semaines, j’ai fait le grand saut. Direction Lac Témiscouata, 4 jours dans un camping tellement reculé que même les GPS se sont dit « Oublie ça, je prends congé ». Je t’assure, là-bas, le seul réseau que tu captes, c’est celui des moustiques en mode réunion stratégique sur ta peau.

Pas de données internet. Oui, oui, tu as bien lu. Pas. De. Données. Internet. Juste une vieille carte en papier (mais ça se mange pas, cette affaire-là!), pour et le chant des grillons pour guide. Un peu comme un retour en 1995, sans les cheveux frisottés et le Walkman.

En réalité, le réseau téléphonique se rendait, je pouvais donc appeler et texter mon chum, mais je n’ai pas de données hors wifi. Pourquoi? C’est une dépense inutile pour moi! Je travaille presque toujours de la maison. 

Le premier jour, je t’avoue que j’ai eu un petit moment de panique. Tu sais, ce moment où tu te demandes si t’es capable de survivre sans scroller ton fil d’actualités pendant que les enfants font semblant de se brosser les dents (pour de vrai, ça arrive des enfants qui ne mentent pas sur ce genre de truc?). Mais au bout de quelques heures, quelque chose d’incroyable s’est produit : je n’y pensais plus du tout. Pas de manque, pas de soulagement non plus. Juste… rien. Comme si l’automatisme était facile à enlever. Pour vrai. Je commençais à me demander si j’avais pas perdu quelques neurones en route, mais non, je te jure que j’étais juste bien.

Et puis, j’avais vraiment bien choisi mon moment : il y a deux semaines, il faisait un temps splendide pendant qu’on était dans le bois. La suivante, c’était le déluge dehors. Alors que le monde se noyait sous la pluie, moi je flotte sur un nuage zen.

Les bienfaits de la déconnexion

Les premières 24 heures ont été un défi. Pas de notifications pour me rappeler que j’existe dans le monde virtuel, mais bizarrement, j’ai commencé à redécouvrir que j’existais bien dans le monde réel. J’ai pris le temps de juste être. Ça semble anodin, mais c’est fou comme ce simple fait peut être réparateur. Qui l’eût cru?

Les enfants, eux, n’ont pas demandé une seule fois des écrans. Pas une! Bon, on a quand même regardé un petit film avec une clé USB un soir sur l’ordi de mon amie, parce qu’après une journée à courir partout, le parent en moi rêvait secrètement d’un miracle qui les figerait sur place pendant plus de 5 minutes. Mais dans l’ensemble, ils étaient tellement occupés à explorer, courir, et rigoler qu’ils se fichaient bien des écrans. Et tu sais quoi? Ils ne se sont jamais plaints. Pas une seule fois. Toujours contents, ces petits monstres! Le monde à l’envers, je te dis!

J’étais partie sans mon chum, juste avec une amie et son enfant. Et franchement, ça a été une expérience tellement enrichissante. Les enfants ont formé leur petite tribu, se sont amusés comme des fous, et nous, on a pu jaser autour d’un feu de camp sans interruption. Imagine ça, une conversation d’adulte qui va jusqu’au bout, sans le “Maman, regarde-moi!” à répétition. Un vrai luxe.

Les conseils d’une Tumulte Mom convertie au mode « off »

  1. Pas besoin de données: Un téléphone ça sert à… OUI, c’est ça, TÉLÉPHONER! Mais essaie de le mettre en mode avion ou de ne l’allumer qu’une heure par jour. Le monde ne va pas s’écrouler sans toi. Promis. (Et si ça s’écroule, dis-toi que t’as toujours ton vieux Nokia quelque part en cas de besoin, celui qui peut casser des briques.)
  2. Prends du temps pour respirer : Oui, littéralement. Inspire, expire. Sens l’air frais (ou le vent qui te fouette en haut de la montagne) et profite de l’instant présent. C’est gratuit, en plus!
  3. Redécouvre tes enfants : Ça a l’air bizarre dit comme ça, mais sans la distraction des écrans, tu te souviens que ces petits êtres pleins d’énergie sont en fait super cools (et épuisants, mais ça, tu le savais déjà). Qui aurait cru que jouer à la tag avec eux pouvait être aussi amusant?
  4. Redécouvre-toi toi-même : Laisse ton esprit vagabonder. Pense à autre chose qu’aux listes de tâches. Regarde les étoiles, écoute les oiseaux, et juste… existe. Et si ton esprit vagabonde trop loin, ramène-le avec un bon vieux feu de camp et une guimauve trop brûlée. Le retour aux sources, c’est ça!
  5. Apprends à faire des feux : Ou à le faire sans allumer ton téléphone pour vérifier sur YouTube. C’est peut-être un peu un retour aux sources, mais ça te donne un sentiment de fierté incomparable (et c’est un bon sujet de conversation à ton retour en ville).

Quand je suis revenue de ces 4 jours coupée du monde, je me suis sentie intensément relaxée, comme si j’avais fait une retraite de yoga d’une semaine, mais sans les leggings serrés. Alors, si tu te demandes encore si ça vaut le coup de déconnecter pendant les vacances, la réponse est un grand oui! Parce que parfois, pour reconnecter avec ce qui compte vraiment, il faut d’abord savoir se déconnecter de tout le reste.

 

Développe la compétence parentale la plus difficile en vacances: la flexibilité

Développe la compétence parentale la plus difficile en vacances: la flexibilité

 

Ah, les vacances! Ce moment béni où tu rêves de repos, de soleil, et de mojitos sur la plage. Mais soyons honnêtes, avec des enfants, les vacances, c’est souvent tout sauf reposant. C’est là que la flexibilité des parents entre en jeu, une compétence de super-héros indispensable pour survivre à cette période de l’année. 

Je dois te dire que j’en reviens, alors j’ai un certain nombre de trucs à partager.

Rêve versus réalité

Imaginons ensemble, veux-tu? Tu te vois déjà les pieds dans le sable, un bon livre à la main, les enfants construisant un château de sable à côté de toi. C’est l’image parfaite, celle que tu avais en tête quand tu as réservé ces vacances. 

Mais non. La réalité, c’est plutôt une course effrénée pour empêcher la plus jeune de vider la crème solaire au complet dans le sable, gérer les disputes sur qui a volé la pelle rouge et tenter de faire plaisir à tout le monde, y compris à toi (car qui c’est qui a réservé ces vacances après tout? Qui c’est qui s’assure que tes enfants voient le monde et autre chose que leurs 4 murs? Oui, c’est toi! Tu mérites donc de les vivre aussi).

Une routine mise à mal

À la maison, tu as enfin trouvé une routine qui fonctionne. Les enfants se lèvent, se préparent, vont à l’école (au camp de jour par la suite), tu gères tout comme une vraie boss du Tumulte. Mais en vacances? Oublie ça! La routine se désintègre en mille morceaux. Les enfants se lèvent trop tôt, se couchent trop tard, réclament une crème glacée au déjeuner, et tout planning soigneusement établi par tes soins part en fumée. Flexibilité, tu dis? On y arrive.

Le kit de survie du parent flexible

Voici quelques astuces pour embrasser ta flexibilité en vacances :

  1. Adopter le mantra du « lâcher-prise » : Oui, la chambre est en bordel, oui, les enfants mangent peut-être mal. Respire un bon coup et dis-toi que tu es en vacances aussi.
  2. Planifier l’imprévisible : Oui, c’est un paradoxe. Mais garde toujours une activité de secours pour ces moments où les plans tombent à l’eau. Un jeu de société, ou même une sieste collective (on peut toujours rêver).
  3. Rire de l’imprévu : Le petit dernier a décidé de plonger tout habillé dans la piscine? Les collations ont fondu et se sont incrustées sur les sièges de l’auto? Vois le côté humoristique. Les meilleures anecdotes de vacances viennent souvent des imprévus. Moi j’ai justement dit à mon chum que ma plus jeune était la seule qui n’était pas malade en auto, juste avant qu’elle nous fasse un magnifique vomito non prévu. J’aime mieux en rire…

Bataille nocturne

Maintenant, parlons du vrai défi : dormir à 5 dans la même chambre d’hôtel. La petite dernière qui hurle à pleins poumons pendant la nuit, les deux autres qui font le bordel pendant trois heures pour éviter d’aller au dodo… Mes enfants ne sont pas de gros dormeurs et on dirait que chaque occasion est bonne pour me le rappeler. Oui, tu as à peine fermé l’œil et tu te sens comme un zombie. Flexibilité et patience sont mises à rude épreuve quand le sommeil manque.

Voici donc quelques astuces de base anti-zombie (tu les connais sûrement mais en mode zombie, c’est bon de se le faire rappeler)

  1. La sieste des champions: Profite de chaque occasion pour faire une sieste, même courte. Promets une surprise s’ils se taisent pendant un certain moment. Les petits dormaient-ils pendant le trajet en voiture? Rejoins-les dans les bras de Morphée pendant que ton partenaire conduit (ou vice versa).
  2. L’art du divertissement silencieux: Prépare des activités silencieuses pour occuper les plus grands le matin pendant que tu grappilles quelques minutes de sommeil en plus. Un livre, des puzzles ou même un dessin animé avec des écouteurs peuvent faire l’affaire.
  3. Le café, toujours ton ami: Ne sous-estime jamais le pouvoir d’un bon café. Ou deux. Ou trois. (On ne juge pas.)
  4. Se relayer : Si possible, partage les nuits avec ton partenaire. Une nuit, c’est toi qui gères les réveils nocturnes, la suivante, c’est à son tour. Un peu de sommeil pour chacun peut faire des miracles. Si ce n’est pas possible, retourne au point 1 à 3. 

Un exercice de souplesse mentale

La flexibilité, c’est aussi dans la tête. Accepter que tout ne sera pas parfait et que c’est correct. Le but ultime est de profiter du moment, même si ce moment est ponctué de cris, de rires, et de petits drames.

Et toi, comment vis-tu la flexibilité en vacances? Partage tes meilleures (et pires) anecdotes, histoire qu’on rigole tous ensemble de ce grand Tumulte qu’est la vie de parent en vacances.

 

 

 

 

 

Transitionne vers les vacances familiales sans virer sur le top

Transitionne vers les vacances familiales sans virer sur le top

Transitionne vers les vacances familiales sans virer sur le top

Oh, cette semaine, je rushe. Les enfants sont dans un entre-deux, donc ils sont moins en confiance. Ils se chicanent beaucoup, je devrais avoir plus de patience, je suis en vacances. Mais ce n’est pas aussi facile à dire qu’à faire. Surtout avec le temps de shnoutte qui nous est tombé dessus. (Bonne Saint-Jean à toi aussi!)

Je te donne quelques astuces pour passer au travers des changements de routine insécurisants pour les enfants. Ceux où ils s’ennuient, où la routine n’est plus prévisible et où le mauvais temps peut malheureusement prendre le relais. Qu’est-ce qu’on fait, comment on passe au travers? Voici quelques trucs.

1. L’oisiveté qui angoisse

Scénario : Le premier jour de vacances.
Réaction : « Quoi? On devrait déjà être dans l’autobus scolaire! On peut rester en pyjama jusqu’à midi? »
Astuce : Respire un bon coup, prépare-toi à les accompagner de ta présence bienveillante et rappelle-toi que la période est temporaire. Fais des plans flexibles et profite de la liberté matinale (mais garde un œil sur le chaos potentiel). 

Histoire : La première journée, mes enfants ont décidé qu’ils allaient transformer le salon en « camping intérieur ». Résultat : des tentes faites de couvertures partout et un joyeux bazar. J’ai appris à embrasser le chaos… après mon troisième café!

2. C’est quand? (la prévisibilité)

Scénario : On est dans « no when’s land » : L’école est-elle vraiment finie, le camp de jour va-t-il vraiment commencer un jour?
Réaction : « On comprend pas trop ce qui nous arrive, alors minecraft est notre refuge »
Astuce : Prépare un calendrier mural ou sur le frigo avec les dates pour montrer combien de jours il reste avant la nouvelle routine. Explique que le camp de jour commence plus tard que l’école – un avantage pour les lève-tard (ça existe vraiment, les enfants qui se lèvent tard? Personnellement je n’en ai jamais connus. Certainement pas les miens. Prouvez-moi le contraire!)

Histoire : Chaque matin, barre la date de la veille. Écris sur le calendrier toutes les choses qui sont déjà prévues! (camping, voyages, autres). Mon garçon de 6 ans voit ça beaucoup plus concret depuis qu’il voit bien les journées passées et celles à venir.

4. Les journées qui s’annoncent maussades

Scénario : Pas de camp de jour et mauvais temps.
Réaction : Ennui, chaos potentiel (jeux de combats qui tournent mal, impatience grandissante chez le parent).
Astuce : Prépare un arsenal d’activités : jeux de société, bricolages, cuisine en famille. Planifie des pauses pour toi aussi – un café bien mérité ou quelques minutes de calme font des miracles.

Histoire : Quand il pleut, c’est la course aux écrans. J’ai découvert que préparer des muffins en famille peut transformer une journée morose en moment mémorable. Et l’odeur de la cuisson, un vrai bonheur! Pour vrai, même si toi, comme parent tu veux te rouler sous la couverture avec ton café et ton livre, ce n’est JAMAIS le désir de tes enfants. Sans te sacrifier, trouve-toi des petits moments qui te font du bien rien qu’à toi.

5. Les points d’ancrage dans le tumulte

Scénario : Les enfants cherchent de la stabilité.
Réaction : Besoin de sécurité dans le tourbillon des changements.
Astuce : Crée des points d’ancrage constants (histoire avant de dormir, collation spéciale). Implique les enfants pour qu’ils se sentent plus en contrôle et moins anxieux, par exemple en leur annonçant à l’avance ce qui s’en vient. Les points d’ancrage sont un bon truc, en particulier dans les routines chamboulées (vacances, pas de sieste pour les plus jeunes). Histoire : Chaque soir, nous avons notre rituel de l’histoire avant le coucher. C’est un moment sacré, peu importe le chaos de la journée, et ça les aide à se détendre avant de dormir. Les séances de chatouille détendent bien tout le monde aussi.

6. La routine claire

Scénario : Nouveaux horaires de vacances et camp de jour.
Réaction : Besoin d’une structure claire.
Astuce : Utilise un tableau de routine coloré avec des tâches et des activités. Inclure des moments de détente, des activités physiques, et des temps calmes. Fais preuve de flexibilité – c’est l’été après tout!

Histoire : J’ai créé un tableau de routine rien que pour temps mort entre l’école et le camp. Certaines choses reviennent quotidiennement et sont prévisibles lorsqu’on est à la maison (temps d’écran, sieste de la petite soeur, tâches non négociables dont il faut s’acquitter, etc.)

7. Et que tous soient impliqués

Scénario : Tannée d’être une GO
Réaction : Les enfants sont maîtres de leur propre destin.
Astuce : Tu me connais bien maintenant et tu me vois venir… Fais-les contribuer! Demande-leur d’écrire (ou de dessiner) les activités qu’ils aimeraient faire pendant l’été. Des gratuites, des facilement faisables et d’autres moins. L’important, c’est qu’ils sachent que leurs désirs sont pris en compte et qu’ils puissent s’y référer s’ils manquent d’idées. Histoire: tu peux leur mettre des limites! Mon garçon le plus jeune, lui, n’en avait pas. Sur sa feuille d’activités désirées pour l’été, il a mis toutes sortes de pays exotiques qu’ils aimerait visiter pendant l’été. J’adorerais ça moi aussi mon petit loup, mais cet été, l’Australie, le Brésil et les Pays-Bas, ça sera sur Google Street View…

  1. La vie n’est pas un long fleuve tranquille

Scénario : Inévitables fluctuations.
Réaction : Enthousiasme, crises de larmes.
Astuce : Garde ton sens de l’humour à portée de main. Rappelle-toi que les jours difficiles passeront et que chaque journée est une nouvelle opportunité.

Histoire : Il y a des jours où tout roule et d’autres où c’est le chaos total. Mais avec un peu d’humour et beaucoup de câlins, on arrive toujours à surmonter les obstacles. C’est aussi important de se parler. Chez nous, mon conjoint me le dit quand je suis sur une mauvaise vibe (consignes en rafales et plus de plaisir pour personne), et je fais la même chose! Ça aide à se reprendre. Si jamais tu es seule, observe-toi et prends un petit temps d’arrêt pour te parler et remettre les choses dans une meilleure direction.

9. Ta bouée de sauvetage

Scénario : Petites catastrophes et imprévus.
Réaction : Stress potentiel.
Astuce : Ta bouée de sauvetage, c’est l’humour. Utilise l’humour pour désamorcer les crises. Rire des petites catastrophes rend les choses plus légères et transforme une situation stressante en un souvenir amusant.

Histoire : Un jour, ma plus jeune s’est peinturé la face et les mains aux crayons juste avant un rendez-vous important. Plutôt que de paniquer, on a tous éclaté de rire en la voyant dire qu’elle était « plein de couleurs » (je cite)  et « belle » . C’était la meilleure façon de gérer le stress!

10. Ton échappatoire

Scénario : Les enfants veulent s’occuper seuls.
Réaction : Besoin d’activités autonomes.
Astuce : Prépare des activités comme des kits de bricolage, des casse-têtes, des livres à colorier ou des jeux de construction. Crée un espace de jeux où ils peuvent explorer et s’amuser en toute sécurité, tout en te donnant un peu de répit.

Histoire : J’ai découvert que mes enfants peuvent passer des heures (mais non, pas des heures, n’exagérons pas! Mais au moins 30 minutes, ce qui est très appréciable) à colorier ensemble pendant que je prends un moment pour moi avec une tasse de thé ou de café selon mon humeur (ou mon niveau de stress).

11. Budget serré?

Scénario : Besoin de sorties sans se ruiner.
Réaction : Besoin de nouvelles aventures.
Astuce : Pas trop de « lousse » cet été? Pas de panique. Planifie des visites de parcs locaux, des pique-niques, des balades à vélo ou des chasses au trésor dans le quartier. Consulte les événements gratuits ou à faible coût organisés par ta communauté – souvent, il y a des activités géniales à découvrir!

Histoire : Une balade en vélo dans le parc avec un pique-nique improvisé peut transformer une journée ordinaire en aventure extraordinaire. Et les enfants adorent!

Les transitions de routine sont comme un voyage en montagnes russes – plein de hauts, de bas, et de surprises. Avec une bonne dose d’humour, de patience, et beaucoup d’amour, tu finiras par t’adapter. Souviens-toi que chaque phase difficile est temporaire et que, bientôt, cette nouvelle routine sera aussi familière que la précédente… Jusqu’à la rentrée! Alors, cher parent, arme-toi de ton sourire le plus large et navigue ces changements avec la grâce d’un acrobate sur un fil – et surtout, n’oublie pas de rire en chemin.

 

 

Organise une fête d’enfant mémorable sans te ruiner et en toute simplicité

Organise une fête d’enfant mémorable sans te ruiner et en toute simplicité

 Organise une fête d’enfant mémorable sans te ruiner et en toute simplicité

La semaine passée, c’était ma fête et celle de mon grand garçon. Ça m’a donné l’idée de te parler de comment faire une fête sans te ruiner ni t’épuiser. Je te le dis tout de suite, la pression sociale est grande, alors ça va être difficile. 

Enweye, libère-toi, fais la fête qui va faire plaisir à ton enfant sans en faire trop!

Tu le sais, les fêtes d’enfants peuvent rapidement devenir des événements dignes d’un mariage princier : des montagnes de cadeaux en plastique, des gâteaux à 60$, et une horde de mini-humains survoltés. Je suis d’accord, c’est beau les arches de ballons, mais est-ce vraiment nécessaire? (Je vais aller plus loin que PY McSween : QUI en a vraiment besoin?).

Que dirais-tu d’une fête d’enfant minimaliste, où la simplicité et le bon sens règnent comme Carloman II et Louis III (fais ta curieuse, va voir Wikipédia!)? Fais plaisir à ton enfant sans te ruiner et sans transformer ta maison en Disneyland.

Le lieu : home sweet home

Pourquoi louer une salle de fête alors que ton salon est déjà équipé d’un canapé confortable et d’un sol qui peut être nettoyé ? Une fête à la maison est l’option idéale pour une fête minimaliste. Range simplement les objets fragiles, fais quelque chose de l’fun sans acheter quoi que ce soit. Mais s’il ne pleut pas, c’est le temps de les envoyer dehors. Oui, même s’il n’y a pas de module de jeu et même si c’est l’hiver.

Autre suggestion à partir du printemps, fais la fête au parc. Tu les surveilles, mais rien d’autre de spécial à ranger ni ramasser. C’est super aussi! On peut jouer à la cachette dans le module ou dans la petite forêt à côté. Pour les plus jeunes, c’est l’endroit idéal pour aussi inviter les parents.

Fête grandiose et royale?

L’ambiance joyeuse, ce sont les enfants qui jouent qui la créent. Il est tentant de transformer ta maison en une réplique exacte de la forêt tropicale ou du château de la princesse, mais résiste à l’envie. Une décoration simple mais efficace peut faire tout autant d’effet. Laisse aller ta créativité. Ça peut aussi être rien. L’essentiel, c’est vraiment de se rassembler. 

Les activités : retour aux classiques

Les enfants ont une imagination débordante. Inutile de prévoir des activités complexes et coûteuses. Quelques jeux de société, une chasse au trésor dans le jardin ou une séance de bricolage avec du matériel recyclé feront l’affaire. Ici, on a essayé l’argile et tout le monde a aimé! C’est un bloc gris qui se modèle lorsqu’il est réhydraté. Tu n’es pas non plus obligée de prévoir quelque chose, l’idée c’est d’avoir quelque chose sous la manche lorsque des tensions surviennent ou qu’ils commencent à s’ennuyer. 

La panique du gâteau la veille de la fête

T’es à la veille de la fête et tu n’as toujours pas de gâteau? Pas de panique ! Un gâteau Betty Crocker et un glaçage tout prêt feront l’affaire. Ajoute une figurine en lego ou de son émission/film/jeu vidéo préféré que tu as déjà dans les bas de jeu, et voilà, tout est prêt. Non seulement cela ne t’a pas pris de temps, mais tout le monde sera content, surtout ton enfant, et c’est l’essentiel. 

Ici, moi j’ai dû prévoir deux gâteaux. L’un pour sa vraie journée de fête. L’autre pour ses amis. Pour la famille, j’ai pris le gros kit au IGA avec la patente minecraft pis toute. Il était très beau (sérieusement, les pâtissiers sont des artistes. Mais ils se paient aussi à leur juste valeur $$$). Le gâteau avec les amis, j’ai pris un McCain que j’ai décoré avec des petits bonbons. Mais par le passé, quand j’avais du temps, j’en ai fait moi-même (quand ça me tentait, bien important!), j’ai aussi acheté le Betty Crooker.

Les cadeaux : expérience plutôt que matériel

Les parents te demandent des idées de cadeaux? C’est ta chance! Change les règles du jeu. Je ne suis pas allée aussi loin que demander aucun cadeau, je suis aussi conditionnée par la société que veux-tu. Mais propose aux invités de venir avec une expérience à offrir plutôt qu’un énième jouet qui finira au fond du placard. Des billets de cinéma, un atelier de cuisine sont autant de souvenirs qui dureront plus longtemps qu’un jouet en plastique. Moins de déchets, plus de moments partagés. Les objets c’est souvent moins cher, c’est vrai. Alors suggère des livres aux parents. Car non, contrairement à ce qu’un certain ministre de l’éducation avait dit il y a quelques années, un enfant peut tout à fait mourir d’ignorance et d’ennui s’il n’y a pas la lecture. 

Éviter le magasin à un dollar, aka le royaume du plastique

Les sacs cadeaux pour les invités remplis de gadgets en plastique peuvent facilement être remplacés par des souvenirs plus simples et écologiques. Pourquoi ne pas offrir une petite plante en pot que chaque enfant pourra ramener chez lui? C’est une manière ludique de leur apprendre à prendre soin de la nature et de repartir avec un souvenir durable. L’année passée, j’avais aussi acheté des gros sacs de bonbons que j’avais distribués dans des pots massons pour les amis. 

Sais-tu ce que tu peux faire aussi? RIEN. Comme dans, c’est qui qui a écrit que les invités devaient repartir avec quelque chose? C’est quelle loi? C’est écrit où? C’est leur fête ou c’est celle de ton enfant? Ils sont venus pour s’amuser avec le fêté. T’es chanceuse, en général, c’est ça qui se passe!

En résumé, une fête d’enfant simple, c’est avant tout une fête où l’on met l’accent sur l’essentiel : passer un bon moment ensemble. 

Prête à relever le défi?