Ah, les vacances! Ce moment béni où tu rêves de repos, de soleil, et de mojitos sur la plage. Mais soyons honnêtes, avec des enfants, les vacances, c’est souvent tout sauf reposant. C’est là que la flexibilité des parents entre en jeu, une compétence de super-héros indispensable pour survivre à cette période de l’année.
Je dois te dire que j’en reviens, alors j’ai un certain nombre de trucs à partager.
Rêve versus réalité
Imaginons ensemble, veux-tu? Tu te vois déjà les pieds dans le sable, un bon livre à la main, les enfants construisant un château de sable à côté de toi. C’est l’image parfaite, celle que tu avais en tête quand tu as réservé ces vacances.
Mais non. La réalité, c’est plutôt une course effrénée pour empêcher la plus jeune de vider la crème solaire au complet dans le sable, gérer les disputes sur qui a volé la pelle rouge et tenter de faire plaisir à tout le monde, y compris à toi (car qui c’est qui a réservé ces vacances après tout? Qui c’est qui s’assure que tes enfants voient le monde et autre chose que leurs 4 murs? Oui, c’est toi! Tu mérites donc de les vivre aussi).
Une routine mise à mal
À la maison, tu as enfin trouvé une routine qui fonctionne. Les enfants se lèvent, se préparent, vont à l’école (au camp de jour par la suite), tu gères tout comme une vraie boss du Tumulte. Mais en vacances? Oublie ça! La routine se désintègre en mille morceaux. Les enfants se lèvent trop tôt, se couchent trop tard, réclament une crème glacée au déjeuner, et tout planning soigneusement établi par tes soins part en fumée. Flexibilité, tu dis? On y arrive.
Le kit de survie du parent flexible
Voici quelques astuces pour embrasser ta flexibilité en vacances :
- Adopter le mantra du « lâcher-prise » : Oui, la chambre est en bordel, oui, les enfants mangent peut-être mal. Respire un bon coup et dis-toi que tu es en vacances aussi.
- Planifier l’imprévisible : Oui, c’est un paradoxe. Mais garde toujours une activité de secours pour ces moments où les plans tombent à l’eau. Un jeu de société, ou même une sieste collective (on peut toujours rêver).
- Rire de l’imprévu : Le petit dernier a décidé de plonger tout habillé dans la piscine? Les collations ont fondu et se sont incrustées sur les sièges de l’auto? Vois le côté humoristique. Les meilleures anecdotes de vacances viennent souvent des imprévus. Moi j’ai justement dit à mon chum que ma plus jeune était la seule qui n’était pas malade en auto, juste avant qu’elle nous fasse un magnifique vomito non prévu. J’aime mieux en rire…
Bataille nocturne
Maintenant, parlons du vrai défi : dormir à 5 dans la même chambre d’hôtel. La petite dernière qui hurle à pleins poumons pendant la nuit, les deux autres qui font le bordel pendant trois heures pour éviter d’aller au dodo… Mes enfants ne sont pas de gros dormeurs et on dirait que chaque occasion est bonne pour me le rappeler. Oui, tu as à peine fermé l’œil et tu te sens comme un zombie. Flexibilité et patience sont mises à rude épreuve quand le sommeil manque.
Voici donc quelques astuces de base anti-zombie (tu les connais sûrement mais en mode zombie, c’est bon de se le faire rappeler)
- La sieste des champions: Profite de chaque occasion pour faire une sieste, même courte. Promets une surprise s’ils se taisent pendant un certain moment. Les petits dormaient-ils pendant le trajet en voiture? Rejoins-les dans les bras de Morphée pendant que ton partenaire conduit (ou vice versa).
- L’art du divertissement silencieux: Prépare des activités silencieuses pour occuper les plus grands le matin pendant que tu grappilles quelques minutes de sommeil en plus. Un livre, des puzzles ou même un dessin animé avec des écouteurs peuvent faire l’affaire.
- Le café, toujours ton ami: Ne sous-estime jamais le pouvoir d’un bon café. Ou deux. Ou trois. (On ne juge pas.)
- Se relayer : Si possible, partage les nuits avec ton partenaire. Une nuit, c’est toi qui gères les réveils nocturnes, la suivante, c’est à son tour. Un peu de sommeil pour chacun peut faire des miracles. Si ce n’est pas possible, retourne au point 1 à 3.
Un exercice de souplesse mentale
La flexibilité, c’est aussi dans la tête. Accepter que tout ne sera pas parfait et que c’est correct. Le but ultime est de profiter du moment, même si ce moment est ponctué de cris, de rires, et de petits drames.
Et toi, comment vis-tu la flexibilité en vacances? Partage tes meilleures (et pires) anecdotes, histoire qu’on rigole tous ensemble de ce grand Tumulte qu’est la vie de parent en vacances.