Moins de produits, plus de clarté : comment Minimo s’accroche (et inspire) en allégeant la culpabilité parentale
Quand on pense à Minimo, on pense à des tableaux colorés, des outils de routine, et des parents qui respirent un peu mieux. Mais dernièrement, c’est surtout Valérie Bouchard, sa fondatrice, qui cherchait son souffle.
Parce que derrière la marque, il y avait une surcharge invisible : 60 produits, des clientes débordées de choix, un service client qui expliquait trop et une stratégie marketing éparpillée comme des miettes dans un sac à lunch. Bref, la marque elle-même était en train de vivre… ce qu’elle essaie désespérément d’aider les parents à éviter.
Une décision difficile, mais vitale : simplifier
« On passe de 60 produits à 5 », explique Valérie Bouchard, fondatrice et pdg de Minimo. Plus qu’une simplification : une question de survie. Minimo ne le cache pas : il fallait arrêter l’hémorragie, retrouver un sens, et repartir sur des bases solides. Pour une marque qui a bâti une belle communauté, admettre qu’on est en mode sauvetage, c’est audacieux. Mais c’est aussi ce qui la rend terriblement humaine.
Et surtout, ce virage s’est fait dans un esprit clair : aider les parents à se sentir compétents, pas coupables.
Le pivot marketing : parler moins, mais mieux (et sans juger)
Côté contenu, Minimo ne veut plus créer pour créer. Finies les publications qui laissent sous-entendre que tu ne fais pas assez. Place à une stratégie plus réfléchie : des vidéos utiles (notamment sur YouTube), de la pub qui parle au bon parent au bon moment sans appuyer sur la culpabilité. Après tout, c’est comme avec les enfants, quand tu parles trop, ton message se perd. Quand tu offres trop de choix, tes ventes se perdent…
Et la voix de marque dans tout ça?
Elle reste. C’est même ce qui sauve tout. On parle au « tu », on reste proche, simple, direct. Minimo se repositionne sans perdre son essence. La cliente est une alliée, pas une cible. Et ça, dans l’industrie parentale, c’est un geste de confiance rare.
Ce que je retiens comme stratège de contenu
- Trop de produits tuent le message. Trop de messages tuent la vente.
- La simplicité, c’est plus vendeur que l’abondance.
- Une stratégie de contenu efficace, c’est celle qui épouse le rythme de vie de la fondatrice, pas qui l’épuise.
- L’honnêteté, c’est un pouvoir marketing. Oser dire « on s’ajuste » ou « on a des difficultés, mais on va les surmonter », c’est créer de la loyauté.
- Parler aux parents sans les culpabiliser, c’est ce qui bâtit une marque durable. Tous les parents essaient de faire de leur mieux et vendre par leur manque ou par la culpabilisation, c’est peine perdue. Les marques comme Minimo l’ont bien compris.
Et maintenant?
Minimo a choisi une voie plus simple, plus alignée. Et dans un marché parental saturé de promesses non tenues et de culpabilisation plus ou moins déguisée, c’est une brèche de lucidité bienvenue.
Moi c’est Perrine. Je travaille avec les marques parentales qui veulent moins de stress, plus d’impact, et du contenu qui n’appuie jamais sur les zones sensibles des parents pour vendre.